« Chance ou malchance ? Qui peut le savoir ? »

Conte de sagesse taoïste, librement emprunté à Charles Brulhart, metafora.ch

« Un vieux paysan chinois possédait un cheval d’une rare puissance et d’une telle beauté que les plus riches du pays lui en avaient offert de fortes sommes.

– Jamais je ne le vendrai, répondait le vieux paysan. Je l’aime comme mon fils.

Un jour, il se rendit comme à l’écurie et trouva la porte ouverte, le licol cassé. Son cheval avait disparu. Son fils et ses voisins partirent à sa recherche, sans succès.

– Tu n’as pas de chance, dit son voisin. Ton unique bête et la voilà perdue.

– Est-ce une chance, est-ce une malchance, qui peut le dire ? dit le vieux paysan.

Quelques jours plus tard il découvrit devant sa ferme une douzaine de chevaux sauvages. Son cheval les avait attirés derrière lui en revenant du fond de la plaine où il s’était enfui. Voyant cela, son voisin lui dit:

– Tu as de la chance, te voilà propriétaire de toutes ces bêtes.

– Est-ce une chance est-ce une malchance, qui peut le savoir ? répondit le paysan.

Son fils, en dressant les chevaux sauvages, tomba et se brisa net les deux jambes.

– Tu n’as pas de chance, lui dit son voisin. Ton fils va être immobilisé pour longtemps alors que tu en as grand besoin pour te seconder.

– Est-ce une chance, est-ce une malchance, dit le paysan. Qui peut le dire ?”

Quinze jours plus tard, une troupe de soldats et d’officiers fit irruption dans le village et enrôlèrent de force tous les jeunes gens valides pour partir faire la guerre. Tous, sauf le fils du paysan qui n’était pas encore guéri. Son voisin lui dit:

– Tu as de la chance, ton fils ne doit pas partir faire cette sale guerre. On ne sait pas dans quel état nos enfants vont en revenir.

– Est-ce une chance, est-ce une malchance, dit le paysan. Qui peut le savoir ?”

Quelques mois plus tard la guerre s’acheva. Certains n’en revinrent pas. Mais d’autres rentrèrent, couverts de gloire et chargés d’un riche butin de guerre.

– Tu n’as pas de chance, dit le voisin, ton fils n’est pas revenu riche de la guerre.

– Est-ce une chance est-ce une malchance ? Qui peut le dire ? dit le vieux paysan.

« Richesse vite accumulée, richesse vite dilapidée » dit le proverbe. Et la misère réapparut, encore plus dure à supporter suite à une période d’abondance.

– Tu as de la chance, dit le voisin. Ton fils n’est pas rentré riche de la guerre, mais il n’est pas tombé dans cette misère noire et démoralisante où sont en train de sombrer nos propres enfants.

– Est-ce une chance, est-ce une malchance, dit le vieux paysan? Qui peut le savoir…« 

Version pdf et audio de ce conte disponible ici sur le formidable site de Charles Brulhart

Solstice d’hiver

« Nous approchons du seuil de l’hiver. 

La vie est tirée dans le sol, descendant avec indolence dans le coeur d’elle-même. 

Et nous humains animaux naturels sommes appelés à faire de même, l’appel à descendre dans nos corps, dans le sommeil, l’obscurité et les profondeurs de nos propres caves nous entraînant immuablement dans notre moelle.

Mais beaucoup trouvent la descente dans leur propre corps effrayante, craignant les émotions ignorées et les évènements passés qu’ils ont remisées dans un coin sombre d’eux-mêmes, ne voulant pas faire face à ce qu’ils ont soigneusement et durement évités.

L’époque du solstice d’hiver n’est plus célébrée comme elle l’a été, avec la compréhension que cette période de descente dans sa propre noirceur est absolument nécessaire à trouver sa lumière. Cette liberté authentique naît d’accepter grâce au pardon et à l’amour ce par quoi nous sommes passés, et à vaincre l’entrave que le passé a sur nous, rapportant à la surface les trésors précieux de nos cavités les plus noires. 

C’est un temps de repos et de réflexion profonde, un temps pour essuyer l’ardoise et effacer l’ancien afin de pouvoir marcher vers le printemps, prêts à grandir et à sauter sans une montagne poussiéreuse sur le dos et des chaînes autour des chevilles nous attachant aux caves de notre âme. Un temps pour la médecine de l’histoire, du feu, de la nourriture et de l’amour.

Une période de reconnection, de ré-apprentissage et de retrouvailles avec ce que cette saison signifie, l’hiver comme un temps de douceur, d’amour, de renaissance, de paix, et d’allègement, plutôt qu’un temps redouté, déprimant et à éviter. 

La culture moderne enseigne l’évitement au maximum à cette période : alcool, lumières, shopping, surmenage, dépenses inconsidérées, mauvaise nourriture et consumérisme.

Et cependant l’appel à rentrer en soi est si puissant pour quasi toutes les créatures que beaucoup de personnes ont l’impression que quelque chose ne va pas chez eux, que l’hiver est cruel et les laisse avec des sentiments d’abandon et de peur. Alors même que l’hiver est si doux, qu’il nous invite avec patience et calme à rentrer en nous, vers l’obscurité et la mort potentielle de ce que nous étions. Cette traversée, menée avec attention, est essentielle. 

Elle est comme un puissant enseignant qui nous demande d’éveiller notre Ancien ou thérapeute intérieur, nous soutenant avec l’appui du pardon et nous permettant de faire nos deuils, de pleurer, d’enrager, de rire, et de faire face à ce dont nous avons besoin pour nous libérer des liens barbelés entourant nos coeurs, afin de s’ouvrir à la guérison et à la lumière sans être submergés. 

 L’hiver enlève les distractions et le bruit, et nous présente le temps parfait pour se reposer et se retirer dans la matrice avec amour, apportant chaleur et lumière dans nos coeurs. »

illustration de Jessica Boehman•
•Texte original de Brigit Anna McNeill• •Traduction de Julie Clément•

 

Publication originale

Texte original :

We are approaching the threshold of winter.
Life is being drawn into the earth, painlessly descending down into the very heart of herself. 
And we as natural human animals are being called to do the same, the pull to descend into our bodies, into sleep, darkness and the depths of our own inner caves continually tugging at our marrow. 
But many find the descent into their own body a scary thing indeed, fearing the unmet emotions and past events that they have stored in the dark caves inside themselves, not wanting to face what they have so carefully and unkindly avoided. 
This winter solstice time is no longer celebrated as it once was, with the understanding that this period of descent into our own darkness was so necessary in order to find our light. That true freedom comes from accepting with forgiveness and love what we have been through and vanquishing the hold it has on us, bringing the golden treasure back from the cave of our darker depths.
This is a time of rest and deep reflection, a time to wipe the slate clean as it were and clear out the old so you can walk into spring feeling ready to grow and skip without a dusty mountain on your back & chains around your ankles tied to the caves in your soul. 
A time for the medicine of story, of fire, of nourishment and love.
A period of reconnecting, relearning & reclaiming of what this time means brings winter back to a time of kindness, love, rebirth, peace and unburdening instead of a time of dread, fear, depression and avoidance. 
This modern culture teaches avoidance at a max at this time; alcohol, lights, shopping, overworking, over spending, bad food and consumerism. 
And yet the natural tug to go inwards as nearly all creatures are doing is strong and people are left feeling as if there is something wrong with them, that winter is cruel and leaves them feeling abandoned and afraid. Whereas in actual fact winter is so kind, yes she points us in her quiet soft way towards our inner self, towards the darkness and potential death of what we were, but this journey if held with care is essential.
She is like a strong teacher that asks you to awaken your inner loving elder or therapist, holding yourself with awareness of forgiveness and allowing yourself to grieve, to cry, rage, laugh, & face what we need to face in order to be freed from the jagged bonds we wrapped around our hearts, in order to reach a place of healing & light without going into overwhelm. 
Winter takes away the distractions, the noise and presents us with the perfect time to rest and withdraw into a womb like love, bringing fire & light to our hearth.
Winter takes away the distractions, the noise and presents us with the perfect time to rest and withdraw into a womb like love, bringing fire & light to our hearth.

•illustration by Jessica Boehman•
•words Brigit Anna McNeill•

Illustration de Jessica Broehman

Vulnérabilité

Hier, je regardais pour la énième fois le TED Talk de Brené Brown sur le pouvoir de la vulnérabilité. Si vous ne l’avez jamais vu, cliquez ici. 

Je l’ai écouté pour la première fois il y a une dizaine d’années, à une époque où je ne savais même pas ce que signifiait être vulnérable. La vulnérabilité ? Brené la définit comme « la capacité de se laisser voir tel que l’on est, vraiment tel que l’on est. »

Brené Brown est une chercheuse en sciences sociales, elle étudie les relations humaines, les connexions entre les gens, ce qui nous rapprochent. Elle dit, « quand vous avez travaillé dans le social pendant 10 ans, vous réalisez que les relations humaines sont la raison de notre présence sur terre. C’est ce qui donne un but et du sens à nos vies. »

À l’époque où j’ai entendu pour la première fois Bréné parler de vulnérabilité et de honte, je n’avais aucune idée que me montrer en entier, et surtout m’aimer en entier, pouvait avoir un impact aussi significatif sur ma vie. Ma zone de confort émotionnelle était si restreinte, que toute personne ou situation qui me mettait en contact avec mon ressenti authentique devenait l’ennemi à abattre. J’étais en colère, j’avais honte des dégâts que ça causait, j’avais mal partout, je détournais les yeux comme pour me faire disparaître. Je ne voulais pas me regarder en face, je me déplaisais, je ne m’aimais pas. 

« Votre corps est essentiellement une galaxie et un univers autonomes, avec des milliards de connexions et d’interactions… »

Qu’y avait-il dans ma boîte de Pandore, mon espace intérieur ? Des rappels d’évènements désagréables qui me faisaient plisser les yeux et me boucher les oreilles, des souvenirs d’abus, des personnes que j’avais abusé en retour, pas toujours en relation avec le noeud d’origine. Du dégoût, des chagrins à n’en plus finir, du mal-être, des deuils, de l’injustice, du rejet, des mots durs, des critiques… Un bordel de casseroles s’étaient accumulées dans mon espace vital, jusqu’à m’en faire oublier que c’était mon devoir de trier, sortir mes poubelles, de pardonner, de me pardonner, et surtout que je n’étais pas ces vieilles choses. J’étais l’espace autour. 

En somme, rien de bien extraordinaire ni honteux dans ma boîte, de simples résidus d’existence humaine on ne peut plus communs. Et pourtant assez pour ne pas me sentir aimable, donc une bonne excuse pour ne pas me laisser aimer. 

C’est un long voyage qui nous ramène vers notre coeur, en commençant par écouter, simplement écouter toutes ces voix en soi, en nous. Comme le dit Brené, « La définition originelle du mot COURAGE — vient du latin -cor, signifiant coeur — est : raconter qui nous sommes de tout notre coeur.« 

Créature extraordinaire, ceci est ton coeur

« Ainsi, ces gens (ndlr : qui embrassent la vulnérabilité) avaient, très simplement, le courage d’être imparfaits. Ils avaient la compassion nécessaire pour être gentils, tout d’abord avec eux-mêmes, puis avec les autres, car, à ce qu’il semble, nous ne pouvons faire preuve de compassion envers les autres si nous sommes incapables d’être gentils envers nous-même. Et pour finir, ils étaient en relation avec les autres, et — c’était ça le noyau dur –de par leur authenticité, ils étaient disposés à abandonner l’idée qu’ils se faisaient de ce qu’ils auraient dû être, de façon à être qui ils étaient, ce qui est un impératif absolu pour entrer en relation avec les autres. » (Brené Brown)

Commencer à vivre avec la vulnérabilité fait trembler de partout. C’est comme retirer une armure, avec la peur de se faire lyncher, rejeter, humilier. Alors pourquoi le faire ? 

Parce que c’est nécessaire pour être en connexion authentique avec nos proches, avec l’autre, pour faire de la place aux émotions qui font du bien comme la joie et l’amour, sortir des comportements addictifs (médicaments, drogues, alcool, nourriture, relations toxiques etc etc) que nous mettons en place pour oublier la honte, le dégoût, la peur, la tristesse… C’est nécessaire pour être complet et heureux. S’accueillir de manière plus entière c’est aussi donner à l’autre plus d’espace pour exister et respirer. Je le vois tous les jours dans ma salle de shiatsu. 

Gautama, le célèbre éveillé historique, enseignait que le bonheur est notre état naturel. Le reste n’est « qu’impuretés ». Les reconnaître les libèrent très simplement, pas besoin de plus. Akinobu Kishi, Monsieur Seiki, rappelait qu’il y a toujours du ciel bleu derrière les nuages. De la même manière, il privilégiait la présence authentique, sans besoin de changer ou d’intervenir dans le processus. « Just looking is enough ». Rappelons-nous plus souvent, imparfaits, libres et heureux.

Sérénité

Aujourd’hui, prenons un moment pour honorer nos ratés, les objectifs que nous n’arrivons pas à atteindre, ce que nous n’arrivons pas à dire, nos colères nos peines et nos peurs, réelles ou imaginaires, ce que nous ne maîtrisons pas, ce qui nous fait défaut, ce que nous n’avons pas reçus, ce que nous avons reçus sans le vouloir, ce que nous ne parvenons pas à pardonner, ce que nous ne parvenons pas à nous pardonner à nous-même, ce que nous aimerions pouvoir effacer, et rappelons-nous que derrière les nuages il y a toujours le ciel bleu.

Aujourd’hui je souffle doucement sur les nuages, je les accompagne un moment, je les laisse m’emporter. Aujourd’hui je m’aime en entier, je me pardonne d’être moi, un poids, une imperfection, un gros bouton. Je me laisse exister en entier, heureuse même défectueuse. Je profite de ce sourire moqueur émergeant de mes tréfonds, je le laisse me dérider à m’en faire mal aux joues. Je me pardonne d’avoir subi, je me pardonne d’avoir perpétré, je me pardonne de parfois m’égarer, épuisée, au bout.

Ce gros bouton, vu par un autre, est une fleur parfaite, timide au matin, éclatante à midi, et flétrie le soir. Absolument parfaite, et aimée pour ce qu’elle est, un instant d’éternité.

Aujourd’hui j’arrive à dire Je m’aime et Je suis belle autant que Je t’aime et Tu es beau, et je vois qu’il est impossible de me laisser aimer sans m’aimer moi-même. Puissiez-vous vous aimer aussi très fort ❤

Belle journée à vous tous, fleurs d’un jour et boue de demain.

Julie

Toussaint et fête des morts

Il y a quelques années la Toussaint était pour moi un jour comme les autres, avec un vague respect pour la tradition, une éventuelle visite familiale au cimetière. Et puis j’ai participé à ma première « Soirée sur les morts » avec Jean-Marc Leclercq. Ce dernier propose cette soirée conviviale chaque année autour du 31 octobre, afin que les invités aient l’occasion de partager librement leurs expériences, visions, rapports avec la mort, parler du deuil, évoquer leurs difficultés, se rappeler les pratiques traditionnelles mises en oeuvre lors d’un décès, et leurs pourquois. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent, en fin de la soirée, prier ensemble un instant pour leurs morts.

Cette soirée intime m’a permis de me familiariser avec un thème qui pendant longtemps me mettait mal à l’aise, comme beaucoup d’entre nous. Le sujet est abordé avec tact et douceur, afin que chacun se sente en sécurité et libre de croyances et de pensées. J’ai réalisé au fil de mes années d’exploration intérieure et de rencontres thérapeutiques, que le deuil et les morts traumatiques de la famille et des proches, étaient toujours très présentes dans la vie des vivants, souvent pénibles et lourdes, et que beaucoup ne savent plus comment faire leur deuil et retrouver leur souffle, voire leur envie de vivre. Nous portons tous nos morts dans nos coeurs, et il est essentiel pour notre santé (au sens large) et celle de notre famille, d’être en paix avec la mort.

Cimetière shinto au Japon

Se guérir de la peur de la mort, se sentir en paix avec ses morts, est un chemin extraordinairement riche en enseignements, et avec elle nous touchons au coeur de la vie, du cycle éternel. L’essentiel n’étant pas d’imposer une Vérité sur ce qui se passe après la mort, mais bien d’écouter sincèrement ce qui résonne en soi lorsque l’on pense à notre propre mort ou à un proche décédé, et s’assurer que cette partie de nous est autant que possible détendue et sereine. Cela demande un temps, un moment, pour soi, pour la famille, pour prendre la main à une part de nous, une part de l’autre, qui aurait besoin d’aide. C’est fermer les yeux et respirer ensemble un instant, afin de s’alléger chaque année un peu plus, d’un poids aussi lourd que la perte de l’être aimé était considérable. Une pensée, lorsqu’elle est offerte en pleine conscience et sincérité, peut faire des miracles.

Le rituel proposé, d’inspiration shinto, est simple : « au nord, dresser un petit autel pour prier les morts. Disposer deux bougies en laissant une place au milieu pour y déposer une photographie du ou des défunts (on pourra à défaut y mettre une feuille avec leurs noms). Dans des coupes non métalliques, trois au total, que l’on positionnera à gauche de la bougie de gauche, au centre et à droite de la seconde bougie. Verser de l’eau dans celle de gauche. Déposer des céréales dans celle du milieu et du sel dans la troisième. 

Méthode : 

On allume les bougies.
On se met en position de prière.
On appelle l’âme. On lui envoie des prières, de l’amour, des beaux souvenirs, des images de bonheur.
Ensuite on lui dit au revoir et on lui indique qu’elle doit continuer sa route.
On lui dit au revoir.

On ferme son esprit.
On mouche les bougies.
On claque les mains à hauteur du visage, à gauche, au milieu et à droite. »

Selon le maître de Jean-Marc, Michio Kushi, « faire ce rituel au minimum sur un temps de 7 jours, d’usage, si on réalise ces prières 7×7 jours donc 49 jours, l’âme du défunt retrouve la lumière. »

Cimetière Shinto au Japon, avec une statue de Kannon / Quan Yin, représentant l’amour compassion.

Je vous invite à prendre un moment aujourd’hui pour honorer vos morts, leur souhaiter bon voyage et un repos paisible. Ce peut être en leur apportant une offrande, par exemple une fleur, un voeu de bonheur, une pensée heureuse, tout en profitant du calme d’un cimetière. Je m’étonne chaque année du bien que ça me fait, et des sourires que j’entrevois aux visages de celles et ceux qui prennent le temps de visiter leurs morts au 1er novembre. Ce peut -être aussi un instant chez soi, ou en pleine nature, au détour d’une rêverie, accompagné d’une photo, d’un souvenir. Les enfants aussi sont généralement heureux et rassurés de partager ce moment avec vous. Peut-être même pourront-ils vous aider à vous guérir d’un deuil difficile.

Je vous souhaite que cela vous aide à retrouver une relation saine et respectueuse avec la mort. Elle n’est pas une punition, pour qui apprend à la regarder telle qu’elle est, partie intégrante du cycle de la vie.

Une excellente fête des morts à toutes et à tous

Julie

Crédit photos : Cyril Rouxel